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Nous l’avons tous appris lors de notre formation, la plongée comporte quelques risques. On nous a expliqué quelles pouvaient être les causes et les conséquences de ces accidents.
Toutefois, avec une formation adéquate et suffisamment de préparation la plupart des accidents de plongée peuvent être évités. Comment ? En suivant et respectant quelques règles.
Il faut garder à l’esprit qu’en dépit du danger potentiel, la plongée reste un activité sûre.
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1. Être en bonne condition physique
C’est une règle importante et pourtant, maintes fois sous estimée. Une mauvaise condition physique (surpoids, problèmes cardiaques…) entraîne généralement une consommation excessive de son air.
Il est aussi important de bien dormir, de ne pas boire d’alcool ou de ne pas consommer de stupéfiants avant une plongée. Cela peut sembler évident, mais ces facteurs augmentent le nombre d’accidents de décompression.
Un autre point essentiel : toujours être honnête lorsque l’on remplit le questionnaire médical d’avant plongée.
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2. Ne plongez jamais seul
De nos jours, la plupart des organisations de plongée délivrent des certifications de “plongeur autonome”. Quoi qu’il en soit, plonger avec un binôme réduit considérablement les risques. Pour vous en convaincre, rappelez vous que tous les exercices d’assistance sont effectués à l’aide d’un binôme.
Me concernant, je ne plonge jamais seul. Pourquoi ? Parce que chaque situation d’urgence (panne d’air, crampes, narcose…) peut être résolue avec un binôme.
En effet, imaginez-vous un instant en panne d’air sous l’eau. Sans la présence de votre binôme vous serez obligé d’effectuer le CESA (Controlled Emergency Swim Ascent) / RUC (Remontée d’Urgence Controlée).
Un binôme peut aussi effectuer des vérifications supplémentaires et déceler des problèmes que vous ne pourrez peut-être pas voir vous-même.
“La plongée est un sport individuel mais pas solitaire”
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3. Toujours vérifier son équipement
Votre survie sous l’eau repose également sur la “qualité d’entretien” de votre équipement. C’est pourquoi, il est impératif de toujours procéder à une vérification approfondie de son matériel ainsi que de celle de son binôme (voir point 2). De plus, il est nécessaire de s’assurer de savoir l’utiliser.
Pensez toujours à vérifier :
- l’intégralité de votre gilet (les purges, le direct system, l’étanchéité)
- le système de largage des poids (poche ou ceinture)
- le détendeur : il faut éviter qu’il y ait des fuites ou qu’il soit trop dur car votre consommation d’air en dépendra
- tout le reste du matériel utilisé : palmes, lampe, bouée de signalisation..
pour éviter tout risque de défaillance sous l’eau.
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4. Ne jamais retenir sa respiration
C’est la règle la plus importante de la plongée sous-marine. Elle est d’autant plus importante lors des phases de remontée. Rappelez-vous de vos cours et de la loi de Boyle-Mariotte : l’air présent dans les poumons se contracte durant la descente et se dilate pendant l’ascension. Donc, la pression de l’air dans vos poumons double entre 10 mètres et la surface. Retenir sa respiration pendant une ascension peut tout simplement causer des dommages à vos poumons.
Les lésions de ce type sont appelées barotraumatisme pulmonaire. Pour les éviter, une seule règle : continuer simplement de respirer.
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5. Maîtriser sa vitesse de remontée
Aussi important que de ne pas retenir son souffle, il faut contrôler ses remontées. Lorsque l’on remonte trop vite, l’azote absorbé par le sang, n’a pas le temps de s’éliminer quand la pression diminue. Des bulles se forment dans le sang et entraînent des barotraumatismes.
La vitesse recommandée est d’environ 9 mètres/minutes (env. 30 pieds/min). Si vous plongez avec un ordinateur, celui ci émettra un bip en cas de remontée trop rapide. Dans le cas contraire, la règle c’est de ne pas remonter plus vite que les petites bulles.
Lors de la remontée, n’oubliez pas dégonfler votre gilet. Pour cela, utilisez vos purges. La purge haute est la plus efficace. De même, travaillez votre poumon-ballast et réalisez un palier de sécurité de 3 minutes à 5 mètres (15 pieds).
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6. Vérifier sa pression d’air
Il est important de regarder son manomètre régulièrement. Même dans des conditions idéales, on n’est jamais à l’abri d’une panne d’air suite à une défaillance de l’équipement qui serait passée inaperçue.
Il n’y a pas de règle sur la fréquence à tenir. Néanmoins, c’est bien de vérifier environ toutes les 5 minutes. De même, plus vous plongez profondément, ou plus les conditions sont difficiles (fort courant, température basse, faible visibilité…) plus vous vérifiez votre manomètre.
En complément de cette vérification, appliquer la règle des tiers limite également le risque d’accidents. Selon cette règle, un tiers de la réserve d’air devrait servir au voyage aller, un deuxième pour le voyage retour et un troisième devrait servir en tant que réserve de sécurité. Bien sûr, si le profil de votre plongée est différent (point d’entrée et de sortie différents par exemple), vous devez adapter cette règle.
Ce qu’il faut retenir, c’est que l’on doit toujours avoir suffisamment d’air dans sa bouteille pour effectuer une remontée lente et faire son palier de sécurité.
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7. Plonger dans ses limites (la courbe de sécurité)
Lors de votre formation, on vous a appris à utiliser les tables de plongée. On vous a également appris qu’à chaque profondeur, correspond une durée limite à ne pas dépasser sous peine de devoir effectuer un palier de décompression.
D’après les tables PADI, un plongeur ne devrait pas rester plus de 45 minutes à 20 mètres. Au delà, il s’expose à un risque de maladie de décompression.
De nos jours, quasiment tout le monde utilise un ordinateur de plongée. Surveillez donc, attentivement ses indications. S’il indique qu’à la profondeur actuelle vous pouvez rester encore 8 minutes, commencez à remonter au bout de 5 minutes.
En procédant ainsi, vous plongez toujours dans la courbe de sécurité. C’est à dire en dessous des limites de décompression
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8. Respecter les limites de sa certification
En tant que plongeur Open Water Diver, vous êtes limité à une profondeur maximale de 18 mètres. Inutile donc, de descendre à 22 mètres si vous ne possédez pas la certification requise pour une plongée profonde. Il en est de même pour les plongées requérant une certification spécifique comme par exemple les épaves ou les grottes.
Les plongeurs expérimentés (minimum Advanced Open Water) eux ne doivent pas dépasser les 40 mètres. Pour connaître les sensations ressenties au delà, il faut passer la certification de plongée technique.
Quoi qu’il en soit, la règle reste toujours la même.
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9. Planifier sa plongée
Il est important de prendre le temps de planifier sa plongée afin de garantir sa sécurité sous l’eau. Mettez vous d’accord avec votre binôme, guide ou instructeur sur le profil de la plongée, la profondeur max. autorisée le minimum d’air avant la remontée ou encore sur les procédures d’urgence en cas de perte d’un plongeur.
Assurez-vous aussi que vous êtes d’accord sur les signes que vous utiliserez pour communiquer sous l’eau. Il n’est pas rare en effet de plonger avec des personnes utilisant des systèmes différents des nôtres. Un exemple tout bête : le signe utilisé en Afrique du Sud pour signifier la fin de la plongée correspond à celui de demi bouteille en Asie.
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10. Éviter les plongées yo-yo
Si de lors de la planification de votre plongée vous avez convenu de descendre à 25 mètres, commencez alors à remonter après être resté un certain temps à 25 mètres. La remontée se poursuivra ainsi lentement jusqu’à atteindre la surface. Ce qu’il faut éviter à tout prix c’est par exemple de passer de 25 à 18 mètres, d’y rester un certain temps puis de redescendre à 25 mètres. Ce comportement est dangereux. En faisant cela, on accumule trop de gaz dans le sang artériel et cela conduit à des accident de décompression.
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[vc_column_text css= ».vc_custom_1564325104118{padding-top: 20px !important;padding-bottom: 20px !important;} »]La pratique de la plongée ne s’improvise pas
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[/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_column_text]Ce sont là, quelques règles de base qui vont vous permettre d’effectuer une plongée en toute sécurité. Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive et plusieurs autres pourraient y être ajoutées.
Et vous quels sont vos conseils pour une plongée en toute sécurité ?
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Bonjour ! Je suis content d’être tombé sur ton article, car cela me tente depuis un moment de faire la plongée sous-marine. Personnellement, je trouve que les conseils que tu as donnés sont très pratiques pour les plongeurs débutants. En tout cas, merci pour ce partage qui va m’être utile. À+ !