Mes premières impressions marquantes remontent au trajet de l’aéroport à la ville. De l’un à l’autre, on traverse des palmeraies, des étendues verdoyantes, et l’espace urbain commence d’un coup. Ce qui est frappant pour un voyageur arrivant de Bangkok, c’est qu’à Kuala Lumpur, le développement de la ville est maîtrisé. Pour ce que j’en ai vu du moins.
Dans la ville, on fait le même constat. Pas de vendeurs à la sauvette occupant les trottoirs, pas de tuk-tuk, presque pas de bruit de klaxons, et quelques arbres parcimonieusement plantés.
Bangkok, c’est l’effervescence perpétuelle, les bruits de moteurs, les vendeurs et les chauffeurs qui alpaguent le chaland, dans une joyeuse anarchie. A Kuala Lumpur aussi, il y a de l’effervescence, mais sur des tranches horaires précises, correspondant le plus souvent aux heures d’ouverture et de fermeture des grands magasins. On s’y sent moins oppressé, car dans cette ville plus cosmopolite, on peut faire un trajet à pied sans être héler de tous côtés.
À Kuala Lumpur, la vie est nettement plus chère qu’à Bangkok, si bien qu’il a fallu renoncer au « luxe » des hôtels thaïlandais : pas de chambres avec climatisation et salles de bains, pas de piscine avec terrasse, ni de copieux petits déjeuners. J’ai opté pour une petite chambre avec ventilateur dans une guest house.
Une fois le « quartier général » repéré, et après avoir déposé mon sac, il ne me restait plus qu’à profiter des trois jours que j’avais. L’endroit où je voulais me rendre en priorité : les Petronas Tower.
J’aurais aimé pouvoir y monter, voir la vue d’en haut, sur la passerelle… mais le prix était dissuasif. La seule chose que j’ai pu visité à l’intérieur, c’est le centre commercial. Un centre qui comprend uniquement des boutiques de luxe, dans lequel je n’ai pas traîner.
Si j’en avais envie, je pourrais écrire un article entièrement consacré aux centres commerciaux. Il y en a partout, ils sont spacieux, bien conçus, et font sans doute fureur chez les fans de shopping. Mais comme récit de voyage, je crois que je peux trouver mieux.
Kuala Lumpur est une ville assez étrange, pour la diversité de populations et de temples qu’on y rencontre : bouddhiste, chinois, musulman. Tout ça dans une même rue. Mais qu’on ne s’y trompe pas, la première religion d’ici (comme ailleurs) c’est le commerce. Et derrière la rue des temples religieux, se trouve celle de la contrefaçon. Vuitton, Longchamps, Dior et Chanel sont des divinités qui apparaissent aux touristes sous toutes leurs formes : vraies ou fausses, portefeuilles ou lunettes, ceinture ou sacs à main. Ils sont omniprésents.
Le massage
Une différence majeure avec la Thaïlande : en Malaisie, je me suis fait massé par un homme. Avec des bras aussi gros que les miens. J’ai eu mal sur le coup, mais j’ai bien dormi.
Je n’en n’ai pas fini avec cette ville, ni avec la Malaisie. 3 jours c’est trop courts.