[vc_row][vc_column][vc_column_text]En anglais, “snorkeling”. En français, “ PMT ” pour palmes-masque-tuba. Devant cette déficience criante de notre langue, qui a failli à trouver un substantif adéquat pour une activité aussi réjouissante, il faut réagir. “PMT”, une abbréviation, c’est d’un triste scientifique, c’est un mot sans âme. Je vous propose donc (humblement) d’utiliser plutôt “palmasquer”. Néologisme qui rime avec bal masqué, et qui produit une métaphore agréable pour désigner une activité qui consiste à déambuler en surface pour observer des créatures colorées, gracieuses, et souvent maîtresses dans l’art du déguisement.
Les palmes, le masque et le tuba sont du matériel indispensable quand on se rend à Bali. Si vous les avez oublié, vous trouverez toujours quelqu’un pour vous en louer, mais les prix proposés varient : 15 000 Rhs pour une heure à Amed, 30 000 Rhs pour la journée à Gili Air. Dans ce cas, il faut savoir négocier. Disposer de son propre matériel vous évitera des éventuels désagréments : masque trop petit, tuba avec une purge cassée, etc…
Á Bali, vous pouvez voir (presque) autant de poissons muni de votre kit PMT, qu’avec un équipement de plongée complet. Il suffit pour ça d’être sur les bonnes plages, et elles ne sont pas rares. Au cours de mon récent voyage à Bali, j’ai profité de celles de Tulamben, de Sanur, de Padang Bay, d’Amed et de Gili Air. Il est peut être superflue de le préciser, néanmoins, sachez que quel que soit l’endroit où je suis allé palmer, j’ai profité d’une mer calme, chaude, où l’on flotte agréablement. En vérité, palmer n’est nécessaire que pour suivre la course d’un banc de poissons.
Á Tulamben se trouve l’épave de l’USS Liberty, qui repose de 15m à 30m de fond. C’est un site de plongée réputée, mais pour les snorkelers -pardon, les palmasqueurs-, je recommanderai plutôt le site voisin « Corail Garden ». On y trouve une faune et une flore florissante, à seulement 3/5 m de fond, et le site est plus calme que celui du Liberty.
Amed, mon site préféré pour le snorkeling. Á Amed, plage de galets et de sable noir, pas de « site » à proprement parler. Quel que soit l’hôtel ou la guesthouse où vous résidez, il vous suffit d’aller jusqu’à la plage, et de vous mettre à l’eau pour pouvoir admirer les coraux et les êtres qui les habitent. Une seule mise en garde : faites deux pas dans l’eau, pas plus. Au troisième, les fonds se couvrent déjà de coraux. Pour ne pas les briser (et vous blesser les pieds), mieux vaut passer au plus vite à l’horizontal.
Les habitants d’Amed vous proposeront sans doute d’aller faire un tour sur la “Japanese wreck”, en prenant un bateau de pêcheur. Il faut savoir que le site est accessible de la plage également, donc si vous êtes en scooter, profiter en pour vous balader en longeant la côte.
Si vous avez de la chance, vous apercevrez peut être des dauphins.[/vc_column_text]
Avoue, tu l’as choisi pour pouvoir le chanter juste avant de plonger 😀 Eh bien moi je trouve ce néologisme très chouette. Il aurait sa place dans le Speakons français ! qui vient de se terminer : http://www.rfi.fr/culture/20140204-jeu-rfi-speakons-francais-mots-anglicisme/
Hello Johan
Merci pour ton retour. 😉 C’est vrai que j’aime bien ce jeu de mot.
Pas plus tard que ce matin, j’ai entendu une mère dire à sa fille, on va faire du palmes,masque et tuba. C’était moche.
Merci pour ce superbe blog
Les fonds marins me fascinent même si je ne plonge pas (mauvaise expérience de baptême)
J’adore le snorkelling ou le « palmasquing » 😉
Nous allons à Bali dans 1 mois et j’ai hâte !
bonne continuation