Rencontre avec le tarsier des Philippines

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Il est difficilement imaginable d’évoquer l’île de Bohol (Philippines) sans mentionner le tarsier des Philippines (Tarsius syrichta). Cette espèce endémique, considérée comme en danger de disparition fait l’objet de programme de protection depuis les années 80/90.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column]

[/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Le tarsier est une créature assez étrange. Il ressemble à un mélange de singe, de chauve souris et de rongeur. Il possède des yeux énormes et de longs doigts de pieds. Celui des Philippines est de petite taille, il mesure entre 8 et 15 cm et pèse en moyenne à peine 120 grammes. Cela fait de lui le plus petit primate au monde.
Le tarsier est un animal nocturne qui passe le plus clair de son temps à dormir durant la journée. Pour cela, il s’accroche aux arbres à l’aide de ses longs doigts.

Son nom, vient de ses longs doigts de pied et en particulier de son tarse. Cette particularité leur permet de pouvoir effectuer des sauts de plus de 3 mètres.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column]

[/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Le tarsier possède deux yeux globuleux dont chacun est supérieur au volume de son cerveau. Ses yeux ne peuvent pas tourner dans leur orbite. Du coup, pour compenser, il est capable de tourner son cou à 180 degrés.

C’est une créature, qui, malgré son apparence étrange reste attachante. A cause de cela, les philippins ont longtemps tenté de les domestiquer. Mais il faut savoir que le tarsier est une créature fragile. En s’approchant de trop près, on soumet l’animal à un stress qui l’angoisse. Cela, peut le pousser au suicide. Oui, oui.
En effet, stressé, il se frappe la tête de façon continue contre quelque chose et cela jusqu’à ce qu’il meurt. La mort arrive rapidement, tant le crâne de ces petites bêtes est mince.
Pour cette raison, lorsque l’on visite son habitat aux Philippines, il est interdit de les toucher, d’utiliser un flash pour les photographier ou même de s’en approcher.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column]

[/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Le gérant du domaine du tarsier à Bohol, se nomme Carlito Pizarras. Jeune, il avait prit l’habitude de chasser les tarsiers et de les empailler pour les vendre. Cette habitude s’est changé en une fascination pour l’animal et l’a poussé à en devenir un défenseur. La fondation pour leur protection a vu le jour après que quelques scientifiques aient décidés de s’intéresser à eux. Le travail d’un seul homme a fini par avoir une portée mondiale. Pour  Carlito Pizarras, cette fondation est très importante. En effet, il rappelle que jeune, on trouvait tellement de  tarsiers qu’ils pouvaient être ramassés sur les arbres autour du village pendant la nuit. De tous les animaux en peluche que son père et lui  ont vendu, le tarsier était le plus important. Il a remarqué leur déclin au début des années 70 et a décidé à cette période d’arrêter de les chasser.

Carlito est aujourd’hui, la seule personne à avoir réussi à reproduire des tarsiers à partir d’animaux en captivité.  Il a été présenté sur National Geographic Channel et il lui a été remis un prix par Readers Digest. En 2010, le nom scientifique du tarsier a même été modifié pour  Carlito syrichta.

Quelques petites infos avant d’aller vous balader dans le domaine de protection des tarsiers.

Le prix d’entrée est de 50 php (env. 0,81 €). Le domaine est très grand mais seule une petite surface est disponible pour les visiteurs. Vous ne pouvez pas accéder au domaine sans guide[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]